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onseigneur Hovhanessian naît en 1963 en Irak, à Bagdad. En 1985, il est diplômé de la Faculté d’électrotechnique de l’Université de Bagdad. La même année, il débute ses études de théologie au Séminaire Saint-Nersès de New-York et à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Vladimir de la même ville. En 1987, il reçoit son ordination diaconale. En 1989, il soutient son mémoire de maîtrise sur Le Concile de Chabannes, en 445 : Introduction, traduction et commentaire. Un an plus tard, en 1990, Vahan Hovhanessian poursuit ses études de doctorat en Écritures à l’Université Fordham, à New York. Ordonné hiéromoine, il est nommé recteur de la paroisse de Bagdad, puis de Mossoul.Entre 1991 et 1992, il est auxiliaire du recteur de la paroisse Sainte-Croix de New-York. De 1993 à 1999, il occupe le poste de sacristain de la cathédrale Saint-Vartan de New-York. En 1994, il soutient sa thèse de doctorat pour l’Église arménienne, intitulée La troisième épître (apocryphe) aux Corinthiens dans la littérature de l’Église arménienne. En mai 1998, il soutient une thèse de doctorat en études théologiques (Université Fordham de New-York) sur La troisième épître aux Corinthiens et le retour de Paul à l’orthodoxie chrétienne.
De 1999 à 2000, il est doyen du Séminaire Saint-Nersès et recteur de la paroisse des Saints-Martyrs de New-York, et devient directeur de la revue théologique et des éditions du séminaire et du diocèse de la côte Est des États-Unis.
Le rang de Dzayrakuyn Vartabed (archimandrite suprême) lui est décerné en 2006, après avoir soutenu avec succès sa thèse en arménien au Séminaire théologique Gevorkian d’Etchmiadzine (Arménie) sur Les textes para-canoniques du Nouveau Testament et la traduction arménienne de la Bible.
Depuis 2008, il est membre de la commission des thèses de l’Académie de théologie de Saint Etchmiadzine et de de la commission « La Bible dans les Traditions de l’Église Orthodoxe et des Églises Orthodoxes Orientales ». Il a enseigné aux États-Unis à la Faculté de Droit de Géorgie (EUA), à l’Institut copte Saint Marc et au Séminaire Saint-Nersès. Il est également rédacteur en chef de la Revue orthodoxe pour les études bibliques et de la série La Bible dans la tradition chrétienne orthodoxe pour Peter Lang Publishers. À la demande de Sa Sainteté Karékine II, il a organisé et présidé la première conférence internationale sur la Bible arménienne, qui s’est tenue au Saint-Siège d’Etchmiadzine en octobre 2005.
En 2009, il est élu Primat du diocèse de Grande Bretagne et d’Irlande. En 2011, il reçoit l’ordination épiscopale. La liturgie de son intronisation au rang de Primat du diocèse arménien de France a lieu le mardi 2 décembre 2014 en l’église cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Il célèbre sa première liturgie à Paris le 7 décembre 2014.
Mgr Vahan Hovhanessian est l’auteur de nombreux articles et livres dans les domaines des sciences bibliques, la théologie et de l’histoire de l’Église arménienne. Sa thèse de doctorat a été publiée par Peter Lang Inc., à New York (2000). Parmi ses autres publications, on peut citer En souvenir du Seigneur : introduction biblique, historique et commentaire contemporain, commandé par Mgr Khajag Barsamian, le primat du diocèse de l’Est de l’Église arménienne d’Amérique (2008), Exégèse et herméneutique dans les Églises orientales (2009) et L’Ancien Testament comme texte d’autorité dans les Églises orientales (2010).
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onseigneur Zakarian est né à Beyrouth (Liban) le 3 avril 1940. Après avoir été admis au grand séminaire d’Antilias au Liban, il rentre au séminaire patriarcal de Jérusalem. En 1967, il s’installe en France. En 1968, il est ordonné prêtre par l’archevêque Sérovpé Manoukian. Entre 1968 et 1975, il exerce son ministère à l’église Saint Jean-Baptiste de Paris tout en poursuivant ses études de théologie à l’Institut Catholique de Paris. Monseigneur Sérovpé Manoukian lui confie la mission de concrétiser la construction de l’église d’Issy-Les-Moulineaux. A la suite de l’inauguration de l’église en 1975, il est nommé recteur de la paroisse de l’église de la très Sainte Mère de Dieu d’Issy-Les-Moulineaux, puis, en 1980, Vicaire du Légat catholicossal pour la région Rhône-Alpes, à la suite du départ de Monseigneur David Sahaguian, nommé en Argentine.Le 14 février 1982, il reçoit l’ordination épiscopale à Etchmiadzine par Sa Sainteté Vazken 1er, Catholicos de Tous les Arméniens. Le samedi 27 février, il est accueilli par le Conseil d’administration à l’église Saint Jacques de Lyon.
En 1995, il est désigné par Sa Sainteté Karékine 1er pour faire partie du comité de préparation du 1700ème anniversaire de l’adoption officielle du christianisme par le Royaume d’Arménie qui sera célébré en 2001.
Les actions de Monseigneur Norvan Zakarian à Lyon:
– réorganisation du secrétariat confiée à Séta Sukiasyan et mise en place de registres pour les baptêmes, mariages et décès.
– rénovation importante de la salle communautaire avec création de la mezzanine, d’une cuisine et de sanitaires.
– participation active au mouvement œcuménique.
– l’église apostolique arménienne de Lyon devient membre fondateur de Radio-Fourvière en 1986. Monseigneur Zakarian fait partie du conseil d’administration de la radio.
– De 1980 à 1985, création de centres aérés pendant les mois de juillet et août à Rillieux-la-Pape dans le but d’apprendre la langue et l’histoire arméniennes.
– en 1981 et 1982, rénovation de la salle communautaire, des bureaux, et du salon d’honneur.
– en 1982, construction de l’église de Charvieu-Pont-de-Chéruy, en 1984, celle de l’église de Saint- Etienne. Les paroisses de Vienne, Grenoble et Romans ont été constituées au cours de sa mission pastorale.
– en 1983, décoration de l’église avec les vitraux: Madame et Monsieur Arpiné et Markar Markarian, un couple profondément attaché à l’Église de Lyon et grand donateur, (ils avaient déjà apporté leur contribution à la construction de l’église) offrent six vitraux, chacun représentant un saint. L’ensemble est l’œuvre de l’artiste Jean Coquet. (Voir le livret intitulé « Les vitraux »)
– en 1984, il reçoit les Palmes académiques des mains du Cardinal Decourtray.
– en 1986, il accueille et prononce le discours de bienvenue à l’occasion de la visite du Pape Jean-Paul II en tant que représentant des Églises de Lyon.
– en 1987, création d’une chaire d’arménologie et de spiritualité arménienne désignée sous le nom de « Calouste Gulbenkian » à l’Institut Catholique de Lyon. Cette chaire constitue une exception dans l’offre universitaire de la Ville de Lyon et unique en Europe.
Article sur la chaire d’arménologie
« Une chaire unique »
« En 1987, sous l’impulsion de Monseigneur Norvan Zakarian, une chaire d’arménologie, unique en Europe, a vu le jour.
Monseigneur Norvan Zakarian était alors évêque de la communauté arménienne de Lyon et des environs.
Profondément attaché à son église et à l’enseignement et la spiritualité de ses Pères, animé par un fort esprit œcuménique, il n’a ménagé ni ses efforts, ni son temps, pour surmonter les innombrables obstacles qui se sont dressés devant lui pour convaincre le monde universitaire, en particulier l’Université Catholique de Lyon, de créer cette chaire, constituant une exception dans l’offre universitaire de la Ville de Lyon.
Il fut soutenu et accompagné assidûment par Madame Saténig Gostanian, bénévole au service de la paroisse de l’Église Arménienne de Lyon.
Comme une évidence, tous deux s’adressèrent à Monsieur Krikor Beledian, écrivain, philosophe, maître de conférences à l’INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) qui réunissait toutes les compétences et connaissances pour assurer un enseignement de haut niveau.
Ainsi, durant vingt ans, entre 1987 et 2007, Monsieur Beledian vint tout spécialement de Paris pour la plus grande satisfaction des étudiants et auditeurs libres de toutes origines. Il aborda des thèmes variés tels que, par exemple: « Histoire et tradition de l’Église Arménienne », « Poésie et liturgie dans la littérature arménienne médiévale », « Art sacré et esthétique médiévale », « Grégoire de Narek, poète et théologien de l’an 1000 », « La tradition patristique arménienne et ses genres littéraires », « L’exil et l’expérience de l’étranger », « Diasporas et bilinguisme », « Renouveau de la spiritualité arménienne aux 10ème-12ème siècles ».
Monseigneur Zakarian assista au premier cours de la « Chaire de spiritualité arménienne et d’arménologie ». Il honora ces cours de sa présence chaque fois que sa fonction le lui permettait.
Entre 2008 et 2011, Madame Gohar Haroutiounian, théologienne, succéda à M. Beledian. Elle aborda les « Mystères (ou Sacrements) de l’Église Apostolique Arménienne », « Les fêtes liturgiques » et la christologie de l’Église arménienne.
En 2012, Monsieur Maxime Yévadian, historien, fondateur de l’association « Sources d’Arménie », reprit la chaire et assure désormais les cours. Il existe aujourd’hui un cours généraliste faisant un panorama de la civilisation arménienne et un cours de spiritualité.
Alice Bodourian, Alice Der Agobian, Sylvie Chateau : Auditrices libres de la Chaire d’arménologie depuis sa création. »
– en 1988, création de l’école bilingue Markarian-Papazian
– de 1989 à 2002, vente de livres après la divine liturgie assurée, tout d’abord, par Alice Bodourian puis par Sylvie Chateau.
– en 1995, enseignement du catéchisme et des fondements de la vie chrétienne aux adultes.
– en 1996 et 1997, achat du terrain et construction du bâtiment de l’école.
– en 1996 et 1997, revêtement de pierres des murs extérieurs de l’église.
– en février 1997, visite du Catholicos Karékine 1er au cours de laquelle il inaugura le bâtiment de l’école.
– en 1997, rénovation du « bême » qui sera recouvert de stèles en tuf représentant les apôtres, créées en Arménie par le sculpteur David Bedjanian.
De 1980 à 2007, il exercera son ministère épiscopal au sein de la paroisse de Lyon et des environs.
Entre 2003 et 2016, il se consacrera à la création du Diocèse de France de l’Eglise Apostolique Arménienne et exercera la fonction de Primat du Diocèse de France et de Délégué Apostolique pour l’Europe Occidentale à partir de juin 2007. Il démissionnera de cette fonction en 2013.
En 2015, il met toute son énergie dans la construction d’un collège à Alfortville dont l’inauguration a eu lieu le 4 juillet 2015 en présence de Monsieur Manuel Valls, Premier Ministre et de Monsieur Hovig Abrahamian, Premier Ministre d’Arménie.
Depuis 2016, il travaille à la création d’une école maternelle et primaire dans les locaux attenants à l’église Saint-Sahag de Valence.
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onseigneur Sahaguian est né en 1935 à Jérusalem. Il fréquente l’école primaire « Tarkmantchats » de Jérusalem et le collège italien « Sanda ». En 1957, il est ordonné prêtre célibataire des mains de l’archevêque Monseigneur Diran Nersoyan.Entre 1957 et 1960, il dirige l’imprimerie et la bibliothèque Gulbenkian et enseigne en même temps dans les collèges « Jarankavorats » et « Tarkmantchats ».
En 1960, il est nommé prêtre à Amman (Jordanie) et directeur du collège Hétoumian.
Il reçoit en 1960 des mains du Patriarche des Arméniens de Jérusalem, Monseigneur Yéghiché Derderian, les quatre degrés de doctorat et en 1965, Sa Sainteté Vazken 1er lui accorde le plus haut degré du doctorat.
En février 1964, à l’invitation du Catholicos Vazken 1er, le Père David Sahaguian prend la charge spirituelle de la nouvelle église de Lyon.
En collaboration avec les membres du conseil d’administration de l’UNA élus en 1962, messieurs Antranig Aubozian, Vartan Yéghicheyan, Baghdig Baghdassarian, Djibraël Bahadourian, Meguerditch Baliozian, Haïg-Aram Boyadjian, Jiraïr Dzarouguian, Krikor Kirazian et Sébou Sarian, il réorganise la vie liturgique et relance l’école hebdomadaire. Il crée des cours du soir et un bulletin intitulé Louys (Lumière). Il apporte des amendements aux statuts de l’Union Nationale de l’Église Apostolique de Lyon et des Environs (UNEAALE). En 1967, onze personnes sont élues membres du conseil de l’UNEAALE pour quatre ans.
Cette équipe, avec la participation de Monsieur et Madame Nazar Ouzounian, Monsieur et Madame Markar Markarian, Madame veuve Isgouhie Papazian, se chargent des travaux d’aménagement de l’église, en particulier de la décoration intérieure et de l’autel. Grâce à la générosité de Monsieur et Madame Djibraël et Azadouhie Bahadourian, la voûte surplombant l’autel est recouverte d’une fresque représentant « Le Christ en Majesté », exécutée par le peintre Ardavast Berbérian.
Un étage comportant deux appartements et des salles de classe est ajouté au-dessus du foyer communautaire et inauguré le 21 février 1971 en présence de l’Archevêque Sérovpé Manoukian.
Le nom de Madame Chaké Akelian née Ouzounian, décédée dans un incendie en 1969, est donné à l’une des salles de classe.
Le Père David Sahaguian passe trois années à Genève, de 1973 à 1976. Durant ces trois années, Monseigneur Kégham Zakarian prend en charge la paroisse de Lyon.
Le Père Sahaguian revient ensuite à Lyon sur décision de Monseigneur Sérovpé Manoukian.
En 1976, le Père Sahaguian est promu au rang d’évêque par le Catholicos Vazken 1er et nommé vicaire du légat catholicossal pour la région Rhône-alpes.
Il fonde en 1977 le Cercle Lyonnais des Femmes Arméniennes avec Madame Madeleine Basmajian comme présidente.
En 1980, il est nommé légat catholicossal en Amérique du Sud. Entre 1983 et 1985, il est au service de la communauté arménienne d’Allemagne. De 1986 à 1988, il sert l’église arménienne Saint-Jean Baptiste de Paris. Il retourne à Jérusalem en 1988 où il occupe le poste de chancelier du Saint-Siège. Il est élu en 1990 grand sacristain et occupe les fonctions administratives et culturelles du Patriarcat de Jérusalem.
Il revient à Lyon en 1997.
L’état français l’élève au rang de Chevalier des Palmes Académiques en 1979 et en 1997, à l’occasion du quarantième anniversaire de son ordination, il reçoit la médaille de Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Il décède le 15 mars 2016 à Lyon.
N
é en 1908 dans le village de Dzevelestan (région de Van en Turquie), son nom de baptême est Arpiar. Il perd ses parents pendant le génocide de 1915 et est placé d’orphelinat en orphelinat avant d’entrer au séminaire de Jérusalem en 1924.En 1932, il est envoyé à l’université de Londres pour y suivre des cours de théologie et d’exégèse comme boursier de la Fondation Gulbenkian. En 1935-1936, il enseigne au séminaire d’Antélias au Liban. Il est ensuite nommé directeur de l’Ecole des Saints-Traducteurs à Jérusalem.
Entre 1946 et 1950, il remplit les fonctions de Doyen du séminaire puis est nommé nonce pour les Lieux Saints. Pendant deux ans, il voyage en Europe, aux Etats-Unis, en tant que légat catholicossal.
En 1953, le Catholicos Kévork VI le nomme légat pour l’Europe occidentale. Il devient ensuite Prélat des Arméniens d’Ile-de-France. Son activité pendant trente ans à la tête de ce diocèse lui vaut la remise de la Légion d’Honneur des mains de Gaston Defferre, ministre de l’intérieur, en présence du Catholicos Vazken 1er.
Il rend l’âme le 7 février 1984 dans son appartement parisien.
I
l naît en 1879 à Tokat à 250km à l’est d’Ankara. Son père meurt alors qu’il est très jeune. Sa mère appartient à la famille des Hussussian de Tokat et de Chabîn-Karahissar. Elle reçoit une éducation soignée alors qu’à cette époque, l’éducation des jeunes filles n’était pas prioritaire. Le jeune Grigoris Balakian fréquente l’école de son quartier puis il est admis au collège Sanassarian (d’Erzeroum). Après le cycle secondaire, il est envoyé en Allemagne en 1895, à l’âge de 16 ans. Il obtient le diplôme d’ingénieur-géomètre et une bonne connaissance de la langue allemande. A son retour d’Allemagne, il abandonne sa planche à dessin et entre au couvent d’Armache*. Il obtient son diplôme en théologie et devient vartabèd(docteur en théologie).Dans le sillage de prélats éminents comme le Patriarche Dourian ou le Catholicos Izmirlian, le vartabèd Grigoris eut l’occasion de remplir différentes fonctions à caractère parfois politique.
Parallèlement à ses activités, il s’oriente vers l’enseignement, qui était devenu le domaine de prédilection de presque tous les ecclésiastiques, pour lesquels l’enseignement comptait quasiment autant que la religion. Il fit partie du jury d’examen et fut même chargé du transfert en 1912 à Sivas de son vieux collège Sanassarian d’Erzeroum.
A 33 ans, il devient vicaire général d’Erzîndjan, un diocèse reculé, réputé difficile.
En 1914, on le retrouve en Allemagne où il étudie à la faculté de théologie de Berlin.
A la déclaration de la guerre, il estime de son devoir de rentrer à Constantinople (Turquie). Il est arrêté lors de la rafle du 24 Avril 1915 en même temps que toute l’élite intellectuelle arménienne de la capitale ottomane. Commence alors pour lui une vie de tribulations et de misère qu’il relate dans son livre intitulé Le Golgotha arménien**.
Il avait, avant la guerre, donné maintes preuves de son esprit critique à l’égard de la hiérarchie.
Il est nommé prélat des arméniens de Grande-Bretagne, où il réside à Manchester, mais il est le plus souvent à Paris, qui était devenu l’un des principaux centres de la diaspora arménienne en Europe.
En août 1920, il revient à Berlin pour témoigner au procès de Téhlirian, un jeune arménien qui, quelques mois plus tôt, avait abattu Talaat-Pacha à coups de revolver.
En 1923, il est nommé évêque des Arméniens de Marseille. Le nouvel évêque arménien de la ville se multiplia pour soulager la détresse des réfugiés et faciliter leurs débuts dans un pays dont ils ignoraient la langue et les mœurs. Il entreprend de fonder des églises, chapelles, foyers, écoles, de 1923 à 1926 et dont le souvenir reste vivace dans la communauté arménienne de France.
Il intervient à Lyon entre 1925 et 1926 pour la mise en place d’un nouveau conseil d’administration. Il se consacre ensuite à sa mission épiscopale.
Il meurt subitement le 8 octobre 1934. Il avait à peine 55 ans. Il repose au cimetière Saint-Pierre à Marseille.
[Extraits de « La biographie de l’auteur » dans Le Golgotha arménien, 2002, paru chez « Le cercle d’écrits caucasiens »]
*ARMACHE : ce couvent ouvert en 1889 accueillait des élèves de 17 à 22 ans qui se destinaient à la prêtrise et à l’enseignement. Entre 1889 et 1915, leur nombre tournait en permanence autour de 300. La durée des études, dont le programme incluait la religion, la philosophie, les sciences naturelles, l’arménologie, l’arménien, le français et le turc, était de sept ans. Nombre d’étudiants sortis du couvent d’Armache jouèrent des rôles importants dans la vie socio-culturelle arménienne. En 1915, le monastère fut saccagé et la congrégation déportée (Le Golghota arménien, t.1, p. 6)
** Le Golghota arménien : édité en 2 tomes – le premier parut en 1922 par le couvent des Pères Mekhitaristes de Vienne et le second à Paris en 1959. Une deuxième édition fut imprimée à Bourdj-Hamoud (Liban) en 1977.